Le coup de filet d’Andréa Camilleri.

Le titre de ce roman fait référence à la pêche à l’épervier, ample filet en forme de cône, fermé en haut et ouvert en bas ; au bord garni de plombs que l’on fait tournoyer le bras tendu et qu’on lance. Le filet doit tomber comme un parapluie ouvert et il est entraîné sous l’eau par le poids des plombs. Le moment venu, le pêcheur tire sur une corde qui ferme le bas. Et les poissons sont piégés. Camilleri piège également le lecteur par le biais d’une fiction dont le point de départ est un fait-divers réel, à savoir l’assassinat d’une étudiante dont le fiancé fut mis en examen. En partant de ce fait, l’auteur analyse les interactions entre les mondes judiciaire, politique, financier et les médias. Je conseille aux futurs lecteurs de ne pas se laisser rebuter par la liste des personnages, 30 au total, qui figure en préalable du roman : la trame du récit permet de les intégrer sans recourir à cette liste préliminaire.

Impression de Marie-Rose V.

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