Le Liseur de Bernhard Schlink
C’est l’histoire de Michaël qui sera obnubilé toute sa vie par la première femme dont il est tombé amoureux, alors qu’il n’avait que 15 ans. Hanna réclame qu’il lui lise des livres après leurs ébats. Elle est passionnée par ses lectures mais un jour, elle disparaît sans explication. Il la retrouvera des années plus tard alors qu’il est étudiant en droit, lors d’un procès sur des gardiennes de camps de concentration…
Livre qu’on ne lâche pas car on veut découvrir la vraie histoire de Hanna…
Récit bouleversant et rempli d’émotions…
IMPRESSION DE : Chantal Denis
Le cercle de feu / Hans LEBERT
Voilà un livre qui donne un éclairage romanesque intéressant sur le conflit de la seconde guerre mondiale.
Deux Autrichiens : un homme qui a fuit son pays au début du conflit pour se réfugier en Angleterre et combattre dans l’armée alliée, et sa demi-sœur qui, elle, fut enrôlée très jeune dans les jeunesses hitlériennes. Ils se retrouvent en 1947 dans leur maison natale. S’en suit une confrontation verbale, physique, philosophique entre eux deux, le tout dans le décor oppressant des Hautes Alpes.
Belle découverte !
Impressions de Benoît Crutzen.
Le joueur d’échecs / Stefan ZWEIG
Un livre que la Bibliothèque propose en CD, lu par Jacques Weber.
Encore un auteur que j’apprécie, non par son style plutôt sobre à mes yeux , mais pour sa façon d’analyser et de décrire ce qui se passe dans la tête des gens, leur perception des événements prenant place autour d’eux, les émotions qu’elles génèrent et les actes qu’ils posent sous l’influence de ces émotions. En même temps, il crée un suspense très fort au cours de ces parties d’échec pendant lesquelles le spectacle n’est pas tant sur l’échiquier que dans l’assistance.
Dans ce roman, on découvre un rustre surdoué en échecs, un mauvais perdant colérique et un homme qui a appris à jouer aux échecs pour éviter (peut-être) de sombrer dans la folie.
Je vous conseille aussi ses autres romans, dont « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme« , « Amok » et « La pitié dangereuse« , tous empreints de la même grand sensibilité de l’auteur.
NB : cet auteur, autrichien, s’est suicidé en 1942, ne pouvant faire face à l’horreur de la Seconde Guerre Mondiale.
Impressions de Lorenz zur Nedden.
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