« Devenir adulte est toujours une infidélité qu’on fait à nos tendres années. Mais là réside toute la beauté de l’enfance : elle existe pour être trahie, et cette trahison est la naissance de la nostalgie, le seul sentiment qui permette, un jour peut-être, à l’extrémité de la vie, de retrouver la pureté » de la jeunesse »

Un roman ? une réflexion philosophique ?… un labyrinthe, un dédale composé d’aller-retours, de rencontres autour d’une quête fondamentale : la recherche du père, des origines autour d’un manuscrit génial mais sulfureux « Le Labyrinthe de l’inhumain » considéré comme un chef-d’œuvre, puis vilipendé comme plagiat, mais qui ne manque pas d’impressionner ses rares lecteurs.

Mais surtout un style, un vocabulaire d’une richesse exceptionnelle, une analyse acerbe de la perception de la « négritude » et de ses dérives au cœur du snobisme intellectuel des milieux littéraires…

Géopolitique, critique littéraire, ancestraux, analyses psychologiques…s’entremêlent dans cet hymne à la littérature. Une somme !

Impression de Danielle De Neve.

Khady nous livre son histoire : petite enfance joyeuse entourée de grands-parents, de frères et sœurs, de cousins-cousines, excision à 7 ans, mariage forcé, exil en France où elle va tenter de se faire une place, de rencontrer aussi bien des Français que des Maliens, vie de couple sous le signe de la violence, polygamie, et son combat quotidien pour que ses filles et toutes les autres petites filles ne subissent pas le même sort qu’elle.

Un récit très émouvant mais aussi joyeux et plein d’espoir.

Impressions de Frédérique Hiffe.

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